• Arts et culture,

Fresque / Virginie Loze

Publié le 14 mars 2023 Mis à jour le 20 mars 2023
le 4 avril 2023
12h
Université Toulouse - Jean Jaurès

Inauguration de la fresque conçue par les participants à l'atelier "Street Art" animé par Virginie Loze. Festival Esquisses dans le cadre des Journées Art et Culture dans l'Enseignement Supérieur

A l’origine de cette fresque, des concepts, des idées, des centres d’intérêt, des préoccupations sociétales choisis par les étudiants qui les ont ensuite mis en images afin de composer une œuvre collective.

Il est question de gauche à droite des évadé.es de la psychiatrie vers un ailleurs sans diagnostics ni barreaux, où la différence entre folie et raison n’empêche plus de faire communauté. A côté, dans un télescopage d’idées, la fonte des glaces est évoquée. L’ensemble est posé en équilibre sur l’un des quatre éléments. Ici est suggéré l’harmonie entre soi et les autres et ce qui nous entoure.

Plus loin, une cartographie de l’université anthropomorphisée fait référence à l’espace social et culturel et au lien entre l’espace vécu et perçu. Au dessus, deux mains illustrent le doute proposé comme la meilleure façon de se rapprocher de la vérité. Cette métaphore réfère aussi au proverbe « Quand tu pointes quelqu’un du doigt, il y en a trois qui te montrent ». Ailleurs, un phénix aux ailes de flammes convoque les mondes magiques propices à l’accomplissement de la transformation intérieure et la réincarnation de soi. Cette arche des symboles abrite deux visages en miroir évoquant l’importance des connections humaines, l’implication des regards et le pouvoir positif de ces émotions.

Enfin, en hommage au tableau d’Egon Schiele, un homme à gauche est replié sur lui-même, « Le soir est matinal après un jour de peine » dit Paul Eluard. Un cheval ailé paré d’ornements botaniques et minéralogiques tout droit sorti d’un cabinet de curiosités chevauche l’espace environnant.

Une création d'Alice Leleu, Anastasiia Gefnider, Cécile Launay, Dimitri Weeger, Loïc Bricout, Lorette M, Boussi, Mathilde Gonzalez, Noujoud Mesbahi et Servane Dussolier.

Crédit : Delphine Robert